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CONTACTS

Il y a encore une dizaine d’années parler de GTB c’était inévitablement faire apparaitre un sourire sur le visage de votre interlocuteur qui, au terme de la conversation, la ponctuait par cette célèbre maxime « De toute façon, la GTB ça ne fonctionne jamais ». Et pour cause elle souffrait de problèmes qui la rendait difficilement compréhensible et très complexe à mettre en œuvre : des protocoles fermés, peu de liaisons radio donc nécessité de relier les éléments de manière filaire, des outils de supervision encore peu mâtures… Bien loin de l’image que l’on se fait de ce système trop souvent confondu avec la domotique.

Et pourtant la GTB est un maillon essentiel pour les bâtiments. Pour faire une analogie anatomique elle peut être assimilée au réseau nerveux qui vient capter des informations, les traiter et agir en conséquence selon un programme défini.

Bien sûr un système de chauffage ou d’éclairage peut tout à fait fonctionner sans GTB mais il fonctionnera sans gestion intelligente ce qui engendrera des surconsommations, une usure du matériel et potentiellement de l’inconfort pour les occupants.

Aussi, la GTB souffre de cette image qui l’associe aux bâtiments de grande superficie ou avec des enjeux industriels. Après tout, quel intérêt d’avoir de l’intelligence dans mon petit ensemble immobilier ou dans mon ERP ? Cette question était tout à fait pertinente il y a quelques années, justement à l’époque où la GTB était encore une usine à gaz chère à mettre en place.

Mais grâce aux efforts des constructeurs et intégrateurs la profession a fait des progrès époustouflants.

La partie visible de cette évolution est portée par l’IOT, dont quelques startups comme MerciYanis ou Homeys se font les portes étendards mais les équipements plus traditionnels ont aussi bien changé. Infiniment plus simples à mettre en œuvre, c’est surtout dans leur capacité à interagir avec d’autres systèmes (ce qu’on appelle l’interopérabilité) que les progrès sont les plus spectaculaires. Aujourd’hui, avec peu de matériel vous pouvez vous connecter à une GTB et remonter vos données terrain directement dans des outils tels que Mettry.

Température des locaux ou de vos réseaux, hygrométrie, teneur en CO2, sous-comptage, temps de fonctionnement des pompes, chaque valeur mesurée peut techniquement être captée et analysée pour aider les exploitants à la fois dans leur pilotage mais aussi pour leurs plans de travaux.

Aussi, la GTB revient sur le devant de la scène par les évolutions réglementaires que sont le Décret Tertiaire et le Décret BACS. Parler de l’un sans l’autre est une erreur tant ces deux obligations sont étroitement liées, la première fixant les objectifs et la seconde donnant les moyens de les atteindre.

La base de tout travail lorsque l’on souhaite engager des travaux de performance énergétique c’est de mesurer pour connaître le comportement du bâtiment cible. Un peu comme une prise de sang qui viendra mettre en évidence les dérives sur lesquelles il faut agir. En effet, si l’isolation reste un moyen efficace dans l’immense majorité cela reste lourd à mettre en œuvre quand des actions rapides sur les systèmes peuvent générer des améliorations significatives avec des ROI bien plus court.

Enfin, pour terminer ce plaidoyer en faveur de cette technologie sachez que selon le type d’équipement de GTB que vous installez vous pouvez bénéficier de subventions au titre des Certificats d’Economies d’Energie (CEE).

Pour plus de détails sur ce point mais aussi pour toute étude afin d’équiper votre patrimoine bâti en GTB faites appel à un intégrateur qui saura vous conseiller la meilleure solution suivant votre configuration et vos objectifs.

Tout est devenu plus « smart » dans nos vies : nos téléphones, nos loisirs, nos véhicules. Pourquoi pas nos bâtiments ?

Author

Tristan

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